Quand la mort rôde dans le blues, le rock, le rap et la country
L’amour n’est pas l’unique source d’inspiration des pop songs. Loin de là ! Demandez à un amateur de blues Deep South ou de gangsta rap West Coast, à un fan de groupe féminin des Sixties ou de rock indé des années 80, à un aficionado de ballades country ou d’hymnes gothiques et black metal : la mort rôde souvent au détour d’un couplet ou du refrain d’un tube. Les Anglo-saxons en ont d’ailleurs fait un genre : Death Music.
Des chansons qui parlent de meurtres, d’overdoses et de gros calibres, mais aussi d’accidents de la route, de catastrophes naturelles, d’épidémies et de suicides…, de “Cop Killer” à “Leader of the Pack”, de “Paint It Black” à “Candle in the Wind”.
À partir d’une impressionnante documentation et d’interviews exclusives d’artistes comme Mick Jagger, Paul McCartney, Richard Thompson, Ice T ou Will Oldham, le journaliste anglais Graeme Thomson explore (sans pour autant casser l’ambiance !) le côté obscur d’une pop où se profile sans complexe la silhouette inquiétante de la Grande Faucheuse. Analyse des chansons des Beatles ou des Stones, de Nick Drake ou de Dylan, de Tupac ou de Leadbelly, de Metallica ou de Nick Cave, d’American Music Club, de Johnny Cash et de bien d’autres. Avec, en guise d’épilogue ou de dernière oraison, le Top 40 des meilleurs albums du genre.